La situation est idylique pour les forces menacentes de l'Onu, les forces aériennes frappent, les insurgés avancent. Donc les les pro-kadhafis ripostent. Mais comment voulez-vous imaginer un cessez le feu? Vous comprenez pourquoi la guerre est inévitable. Seul rebondissement de la journée la Chine ne veut pas fuir les enjeux économiques ni sa responsabilité de contre poid.
La situation en Libye!
Les puissances occidentales ont lancé une deuxième vague d'attaques aériennes sur la Libye, dans la nuit de dimanche à lundi. Selon le ministère de la défense français, une vingtaine d'avions étaient mobilisés dans l'espace aérien libyen. 55 "missions" ont été menées depuis samedi, mais aucune frappe n'a été faite lundi. Le porte-avions Charles-de-Gaulle sera "en mesure" d'entamer ses opérations dès mardi.
Le Conseil de sécurité de l'ONU doit tenir une réunion à huis clos sur la Libye lundi. Ces consultations ont été réclamées par la Chine, qui préside le Conseil. Depuis dimanche, des critiques ont été émises contre l'intensité des bombardements, notamment par la Ligue arabe, la Russie et la Chine. Paris a estimé que l'opération était un succès car elle a évité "un bain de sang". Le Pentagone a affirmé soir qu'il n'y avait "pas d'indication" de victimes civiles, rappelant que le but de l'opération militaire internationale n'était pas soutenir les forces d'opposition.
L'armée britannique a exclu que les forces de la coalition prennent directement pour cible le colonel Kadhafi car "ce n'est pas autorisé par la résolution de l'ONU". Selon Washington, il y a très peu d'informations sur la localisation du colonel libyen. Tripoli accuse la coalition et les rebelles de violer le cessez-le-feu, faisant état de "dizaines de civils" tués.
Sur place, les combats continuent. Les forces gouvernementales libyennes, qui ont été repoussées de Benghazi, d'Ajdabiya et de Misrata, pilonnent depuis trois jours la région d'Al-Jabal Al-Gharbi, au sud-ouest de Tripoli, en particulier les villes de Zenten et Yefren, sous contrôle de la rébellion.
Mais le pire est à venir. Gardez l'oeil...
